SANTE, HANDICAP, SOCIETE



L'association AIDES, association de lutte contre le sida, m'a écrit pour me poser deux questions précises. Voici son courrier :


Ma réponse :

En France, 8,173 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté soit 954 €/mois (données INSEE 2009).

Le montant maximum de l’AAH s’élevant à 760 €/mois, le différentiel s’élève à 194 €/mois, soit un manque à gagner de 25 % sur un revenu qui est lui-même en dessous du minimum vital !

Les malades du VIH recevant l’allocation adulte handicapée (AAH), c’est donc toute la politique relative aux bénéficiaires de l’AAH qu’il faut revoir, et notamment la revalorisation de l’AAH pour rattraper progressivement, sur plusieurs années, le seuil de pauvreté (défini en France à 60 % du revenu médian).
Je souhaite aussi que l’on s’attache à l'indemnisation des aidants qui s’obligent à une perte de revenu pour s’occuper de ces malades ou de ces handicapés. En effet, ce qui est fait par eux n’est pas fait par l’Etat, et se traduit par une source d’économies pour la nation. Celle-ci n’a pas à fournir d’aides à domicile ou à construire de structures d’accueil pour les malades. Une indemnisation des aidants aux malades du VIH me paraît donc justifiée comme dans le cas des aidants des personnes handicapées.


Ma réponse :
Non, je ne reviendrai pas sur les restrictions de l’AME, celle-ci définissant les ayant-droits des étrangers comme pour les citoyens français.

« Les éventuels ayants droit des demandeurs d’AME sont donc, à présent, le concubin, le partenaire de PACS, le cohabitant, le conjoint, les enfants jusqu’à 16 ans et jusqu’à 18 ans, s’ils sont apprentis ou jusqu’à 20 ans, s’ils poursuivent des études ou sont dans l’incapacité permanente d’exercer un travail salarié ».

Ceci me paraît justifié.


Nouveau questionnaire auquel je me suis attachée à répondre le plus sincèrement possible, en fonction de mes convictions et de mon vécu personnel.

Je vous en fais part : il s'agit d'un questionnaire émanant des Associations Familiales Catholiques.

Comme toujours, je vous livre la liste des questions et mes réponses.
_________________________________________________

Associations Familiales Catholiques
La Celle Saint-Cloud, Bougival, Louveciennes
Membre de la CNAFC - Mouvement national reconnu d'utilité publique
14, avenue Lucien Mention, 78170 La Celle Saint Cloud
E-mail : afc78lacellestcloud@afc-france.org



Madame la candidate à la députation,

Notre association représente des familles habitant une des communes de la 4ème circonscription des Yvelines où vous êtes candidat(e) pour les élections législatives des 10 et 17 juin 2012.
Pour cette échéance électorale, 4 thèmes sont au centre des préoccupations des familles :

1. Conjugalité : Promotion de la "famille durable" fondée sur le mariage, union d'un homme et d'une femme
2. Ecologie humaine : Favoriser une écologie humaine soucieuse des plus fragiles
3. Education : Renforcer le rôle des familles dans leurs responsabilités éducatives
4. Politique Familiale : Lever les freins qui pèsent sur la vie de famille et l'accueil de la vie

Dans la 4ème circonscription des Yvelines, de nombreux candidats se présentent aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012. Afin de permettre à chacun de faire son choix par rapport à des questions spécifiques, nous vous invitons à   répondre à un questionnaire qui vous permettra de préciser vos positions et de confirmer vos engagements. Vos réponses pourront ainsi être partagées avec les familles adhérentes afin d'éclairer leur choix pour ces prochaines échéances.

Nous vous remercions de votre contribution, et dans cette attente nous vous adressons, Madame la candidate, nos meilleures salutations.

TREMOUILLE Michel
Membre du Bureau de l'AFC

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1. CONJUGALITE

a. Mariage
i. Allez-­‐vous soutenir des mesures et des moyens permettant la préparation effective des jeunes au mariage, dans l'objectif de limiter le nombre de divorces ? 
ii. Etes-­‐vous favorable au mariage de personnes de même sexe ?
iii. Comptez-­‐vous réformer le PACS ? Quelles distinctions, en termes de droits et de
devoirs, comptez-­‐vous maintenir entre le PACS et le mariage ?

b. Enfants
i. Continuerez-­‐vous à fonder le droit de la famille sur le principe de filiation qui affirme que l'autorité parentale est une conséquence de la filiation et que la parenté de l'enfant ne peut dépendre de l'évolution de la vie de couple de ses parents ? Que pensez-vous des tentatives visant à créer un statut juridique du "tiers" ou du "beau-parent" ?
ii. La loi prévoit un minimum annuel de 3 séances d'éducation affective et sexuelle  de la maternelle à la terminale. Pensez-­‐vous important que cette éducation comprenne une éducation à la relation homme-­‐femme ?
iii. Connaissez-­‐vous le Pass-­‐Amour ? Qu'en pensez-vous ?
iv. Connaissez-­‐vous le Pass-­‐Contraception ? Qu'en pensez-vous ?


2. ECOLOGIE HUMAINE

a. Dignité de la personne
i. Pensez-­‐vous que tout être humain est intrinsèquement digne ? Ou considérez-­‐vous
que la dignité d'une personne dépend de facteurs tels que son âge, son état de santé, ses facultés physiques ou mentales, ou du regard qu'elle‐même ou la société porte sur elle ?


b. Personnes âgées
i. Quelles mesures comptez-­‐vous prendre concernant la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées ?

ii. La loi dite « Leonetti » qui vise à développer les soins palliatifs, en interdisant l'euthanasie et en refusant l'acharnement thérapeutique tout en traitant les douleurs, a prouvé son efficacité. Souhaitez-vous le maintien de cette loi ? Quels moyens donnerez-vous pour développer les soins palliatifs ?

c. Personnes handicapées
i. Quelles mesures comptez-­‐vous prendre concernant la prise en charge, tout au long de
la viedes personnes en situation de handicap ?
ii. Trouvez--vous juste que les foetus porteurs de handicap soient moins protégés que les autres puisque le délai légal pour avorter ne s'applique pas à eux ?

d. Accueil de l'enfant à naître
i. Le nombre d'avortements en France reste très élevé malgré la promotion de la contraception. Envisagez-­‐vous de modifier la politique de prévention des avortements ?
ii. En particulier, souhaitez-­‐vous le développement de structures permettant aux femmes en situation de détresse de mener à bien leur grossesse plutôt que de recourir à un avortement? Etes-vous favorable au développement de l'information des femmes sur les alternatives à l'avortement (structures d'accueil, accouchement sous X, adoption) ?
iii. Trouvez-­‐vous justifié le dépistage systématique de certaines maladies génétiques ?

3. EDUCATION

a. Rôle de la famille
i. Maintiendrez-vous le congé parental de trois ans. ? Plus largement, améliorerez-vous le congé parental ? Si oui, comment ? Avec quels financements ?

ii. Dans votre projet pour l'Ecole, que comptez-vous faire pour mieux garantir un rapprochement entre familles et école ?

b. Ec
ole et formation
i. Comment assurerez-vous un accès plus équitable à toutes les formations du secondaire ou aux formations supérieures quelle que soit la filière ?
ii. Reconnaissez-­vous le droit, pour les parents, de choisir le mode d'instruction de leurs enfants, quel que soit son statut (établissement public,  privé sous contrat, privé hors contrat, cours par correspondance, instruction en famille) ? Etes-vous favorable à une affectation des ressources aux établissements scolaires permettant aux parents d'exercer ce droit quels que soient leurs revenus ?


4POLITIQUE FAMILIALE

a. Rôle de la famille dans la société :
i. Quelle place accorderez-­vous aux unions d'associations familiales chargées de représenter officiellement l'ensemble des familles, dans les différentes instances de décision ?
ii. Soutiendriez-­‐vous un texte de loi ayant pour but de donner à la mère de famille un statut, indépendamment de toute activité professionnelle, reconnaissant son rôle économique et social et lui garantissant une retraite ?

b. Aides aux familles
i. Allocations familiales :
1. Garantissez-­‐vous que les allocations familiales resteront universelles et ne seront pas soumises à des conditions de ressources ?
2. Les allocations familiales n'étant pas des revenus mais une compensation de charges, garantissez-vous qu'elles ne seront pas imposées ?
3. En ce qui concerne plus spécifiquement la « branche famille », vous engagez-­‐ vous :
a) à mettre fin au transfert des dépenses au détriment de la branche famille ?
b) à garantir le maintien du niveau de financement ?
ii. Impôts et taxes
1. Prévoyez-­‐vous une retenue à la source ?
2) Maintiendrez-vous le quotient conjugal et le quotient familial ?
3) Souhaitez-­‐vous « familialiser » la CSG, c'est-­‐à-­‐dire lui appliquer le quotient familial ?
c. Limitation du travail le dimanche
i. Allez-­‐vous soutenir une remise en cause de la loi du « travail du dimanche » qui a des conséquences négatives pour  la vie familiale, personnelle et associative ainsi que sur l'emploi, le commerce de proximité et l'aménagement des territoires ?

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MA REPONSE

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1) CONJUGALITE
a) Mariage
i. Non, je ne soutiendrai pas de projet de préparation des jeunes au mariage dans un cadre public et laïc. Cette mission relève des parents, voire d’associations comme la vôtre pour lesquelles l’éducation et le respect des valeurs sont leurs objectifs.
ii. Je ne suis pas naturellement favorable à un mariage entre personnes de même sexe. Néanmoins, mon enfant serait-il homosexuel, je ne le renierais pas pour autant. Mon objectif est qu’il soit heureux.
Force est de reconnaître que les enfants de parents de même sexe ne sont pas plus malheureux que les autres, l’essentiel étant que l’équilibre au sein du couple rejaillisse sur l’enfant en créant un climat familial serein.
La solution du PACS me convient tout à fait. Le PACS doit être assimilé à un mariage civil avec les mêmes droits et devoirs qui en découlent.
b) Enfants
i) Oui, l’autorité parentale doit être partagée entre le père et la mère de l’enfant même si l’un des deux se remarie avec un conjoint du même sexe. A partir du moment où il y a reconstitution d’un couple, le beau-parent homosexuel doit être considéré tout comme un beau-parent hétérosexuel.
2) ECOLOGIE HUMAINE
a) Dignité humaine
Tout être humain est intrinsèquement digne. Je milite pour l’intégration des plus démunis dans la société et au moins pour leur droit à la solidarité nationale en matière de revenu, de formation professionnelle, de logement.
b) Personnes âgées
i. Je préconise l’élargissement du maintien des personnes âgées à leur domicile aussi longtemps que possible. Je souhaiterais une aide financière de l’Etat en faveur de la personne âgée pour lui permettre d’avoir une place en maison de retraite.
ii. Oui, je soutiens le maintien de la loi Leonetti. Mais je refuse la criminalisation de l’euthanasie lorsqu’elle s’impose pour des raisons de souffrances intolérables et qu’elle est demandée par le malade.
c) Personnes handicapées
i. Je souhaite promouvoir la personnalisation des structures d’accueil en fonction du handicap (un autiste ne peut être mélangé avec des handicapés moteurs, voire des handicapés avec un handicap mental léger) et leur multiplication.
Je n’ai pas de solution à proposer pour l’instant mais l’encadrement de ces enfants après le décès de leurs parents reste un problème crucial.
ii. Un fœtus handicapé au développement avancé a droit à la vie. C’est un droit et un devoir pour les parents de l’accueillir. Par contre, je suis pour une détection du handicap au début de la grossesse avec possibilité d’avortement si les parents le désirent.
d) Accueil de l’enfant à naître
i. Je suis pour la pilule abortive pour les jeunes filles dans les lycées et même dans les collèges. Je suis pour une information renouvelée au sein des établissements scolaires. Je souhaite augmenter le nombre d’infirmières au sein des établissements scolaires car, au-delà de leur métier, elles ont un rôle d’écoute et de conseil auprès des jeunes filles quand celles-ci n’osent pas se confier à leurs parents.
ii. Oui, un accouchement est préférable à un avortement. Oui, je suis favorable à une information plus grande : structures d’accueil, accouchement sous X (qui est un acte d’amour comparé à l’avortement), adoption assouplie (pourquoi aller en Asie chercher des enfants à adopter lorsque de nombreux enfants chez nous sont en liste d’attente à la DDASS ?).
iii. Oui, je suis pour le dépistage systématique de certaines maladies génétiques, préférable à la souffrance à vie du handicapé et de son entourage.
3) EDUCATION
a) Rôle de la famille
i. Le congé parental de trois ans suffit. Les structures de maternelles peuvent ensuite prendre le relais pour la socialisation de l’enfant.
ii. Le métier d’instituteur n’est pas assez professionnalisé : son public (les enfants) est particulier et nécessite une formation (enseignement des sciences cognitives) et une pédagogie appropriée (enseignée par apprentissage) ; il est en relation avec les parents d’élèves et les représentants de la collectivité territoriale de rattachement. Ces trois partenaires de la communauté éducative doivent se respecter et s’entraider.
b) Ecole et formation
i. Je souhaite développer les formations professionnelles à partir de 14 ans avec apprentissage en alternance. Les enfants motivés par l’acquisition de compétences professionnelles ont de meilleurs résultats dans les matières générales (maths, français, histoire/géographie, sciences etc) : l’un n’exclut pas l’autre. Des passerelles doivent être instaurées pour passer un bac professionnel et accéder à des enseignements bac + 2 ou plus.
ii. Oui, j’ai toujours été et suis toujours pour la paix scolaire : enfants des écoles publiques et privées sont tous des citoyens français. Les parents ont le droit de choisir le mode d’enseignement pour leurs enfants. Chaque année, je vote au conseil municipal POUR le financement partiel de la scolarité des enfants de la commune dans des établissements privés.
4) POLITIQUE FAMILIALE
a) Rôle de la famille dans la société
i. Je suis, en règle générale, pour une représentation forte de la société civile : syndicats, associations sont des interlocuteurs privilégiés dans toutes les négociations. Ils sont l’émanation de la responsabilité individuelle du citoyen dans la gestion de sa vie quotidienne.
ii. Je suis contre une rémunération de la mère de famille. Le fait de ne pas travailler relève du choix personnel et de la liberté individuelle. Mais je militerai pour lui garantir un niveau de retraite minimum, rattaché à celui de son conjoint. Attention ! Ceci s’applique aussi aux conjoints homosexuels.
b) Aides aux familles
i. Allocations familiales :
1. Les allocations familiales doivent rester universellement distribuées quel que soit le revenu de la famille : c’est la reconnaissance de la nation envers ceux qui lui permettent de se pérenniser.
2. Non elles ne doivent pas être imposées car ce serait reprendre d’une main ce que l’on donne de l’autre.
3. « Branche famille » :
a. J’ignore ce sujet
b. Oui, il faut garantir le niveau de financement. D’une manière générale, toute politique doit perdurer dans le long terme et ne peut être remise en question d’une année sur l’autre.
ii. Impôts et taxes
1. La retenue à la source s’impose car elle est simplificatrice et plus indolore sur le budget familial. Elle permet de mieux planifier son budget. Les postes annulés par cette mesure doivent être redéployés, voire supprimés de la fonction publique.
2. Oui, je maintiendrai le quotient conjugal et le quotient familial.
3. « Familialiser » la CSG : pourquoi pas ? Chacun contribue à la hauteur de ses moyens financiers.
c) Limitation du travail le dimanche
i. Oui, je suis pour la liberté de commercer et de consommer le dimanche. Il n’y a pas à avoir de jugement de valeur sur ce point (cela existe dans d’autres pays sans susciter de mécontentement ni chez les travailleurs ni chez les familles). C’est une question d’organisation interne : les syndicats sont les bienvenus dans les négociations. En même temps, des structures d’accueil doivent être créées.


Le Syndicat des Sophrologues Professionnels m'a adressé un courriel me demandant de lui "faire connaître ma position précise ainsi que les actions que j'ai l'intention de mener dans le cadre de mon action législative, si je suis élue députée".

Voici leur courrier...

LETTRE OUVERTE AUX CANDIDAT(E)S AUX ELECTIONS LEGISLATIVES 2012

Les approches de santé complémentaires bénéficient d’un engouement croissant auprès des français. Il est de plus en plus admis qu’elles se positionnent en complémentarité à la médecine traditionnelle, contribuant à l’accompagnement de certains problèmes de santé tout en participant à la diminution des dépenses publiques dans ce domaine. Votre engagement dans la vie publique nous laisse à penser que vous êtes attentif à ce sujet.
Nous souhaitons attirer votre attention sur la place et le rôle de la sophrologie dans ce champ d’applications.

Très largement utilisée dans le domaine clinique voire thérapeutique, la sophrologie, 51 ans d’existence en 2012, présente aujourd’hui un caractère social, préventif et pédagogique qui s’adresse à tous. La sophrologie est devenue un métier à part entière, exercé par des sophrologues professionnels diplômés.
Cependant, force est de constater qu’elle ne bénéficie pas du même niveau de reconnaissance dans notre pays que celui qu’elle atteint chez plusieurs de nos voisins européens.

Si la réduction du déficit de l’assurance maladie est une priorité de l’Etat, la sophrologie peut être un des contributeurs à cette action d’envergure.
Encore faut-il lui donner les moyens d’être reconnue à sa juste place.
Pour sa part, le Syndicat des Sophrologues Professionnels œuvre depuis sa création à mieux faire connaître la profession, les applications de cette discipline... Signe de sa capacité à fédérer, nous sommes plus d’un millier d’adhérents actifs à ce jour.

 L’appartenance d’un sophrologue au Syndicat des Sophrologues Professionnels marque son engagement et garantit : une formation complète, une expérience professionnelle, un statut, une reconnaissance, un respect scrupuleux du code de déontologie et d’éthique.

 Le Syndicat des Sophrologues Professionnels est en relation étroite avec les écoles de formation qui garantissent un contenu pédagogique sérieux et un minimum de 300 heures de présence en cours (hors travail personnel, stage et rédaction de mémoire) incluant théorie et pratiques sur les fondamentaux de la sophrologie, validation des acquis par un examen et l’obtention d’un diplôme, toutes ces étapes étant pour le Syndicat un préalable obligatoire pour exercer à titre professionnel. Aucune formation par correspondance ou internet n’est reconnue pas le Syndicat.

• Il est à l’origine et force de proposition auprès des pouvoirs publics, dans la démarche de Certification Professionnelle, (RNCP) visant à garantir plus de fiabilité et d’efficacité dans l’exercice de la profession.

• Le Syndicat des Sophrologues Professionnels a également engagé une action d’envergure auprès des mutuelles et complémentaires de santé afin de mieux faire connaître la profession. Certains de ces organismes sont aujourd’hui engagés dans une démarche pro-active vis-à-vis des actions de prévention qui contribuent à diminuer les frais de santé.

• Le 9 février dernier à Paris, une rencontre organisée par le Syndicat des Sophrologues Professionnels, entre médecins, sophrologues et représentants de mutuelles et complémentaires santé a permis de mettre en lumière les synergies existantes entre médecine traditionnelle et sophrologie dans les domaines du stress au travail, de la sclérose en plaques, de la pneumologie et du sevrage tabagique, de la nutrition, du sommeil....

Nous prenons donc notre part, tant comme professionnels que comme citoyens de ce pays, pour mieux faire connaître le métier de sophrologue professionnel en France, c’est notre rôle que nous assumons avec pugnacité et persévérance.

Il apparaît cependant que la reconnaissance de la juste place de cette profession relativement récente, la pertinence et l’efficacité de la discipline, ne peuvent se voir confortées que par la seule volonté d’un syndicat, si motivé soit-il.

Il reste encore beaucoup à accomplir pour faire partager l’idée que la sophrologie exercée par des professionnels bien formés et diplômés, se pose tout à la fois comme :

Un complément naturel de la médecine traditionnelle,
Une démarche efficace de prévention contribuant à réduire les dépenses de santé
une force de proposition crédible auprès des pouvoirs publics.

C’est la raison pour laquelle, au nom de tous les adhérents de notre Syndicat, je vous serais reconnaissant de bien vouloir nous faire connaître votre position précise ainsi que les actions que vous avez l’intention de mener dans le cadre de votre action législative, si vous êtes élu(e) député (e).

Le Président du Syndicat des Sophrologues Professionnels
Alain Giraud
24 rue Louis Blanc 75010 Paris - www.syndicat-sophrologues.fr contact@syndicat-sophrologues.fr

... et ma réponse :

Je ne suis pas médecin donc pas compétente pour juger de la validité de votre pratique.
J’ai un a-priori favorable pour toutes les méthodes qui permettent d’améliorer le bien-être physique voire soigner la maladie, sans recourir à des traitements chimiques.
Je rappelle que votre méthode n’est pas reconnue par le Ministère de la Santé (Journal Officiel du 21 septembre 2004) : « La sophrologie n’est pas une discipline définie ni reconnue dans le cadre du code de la santé publique »
Toute avancée dans la reconnaissance de votre pratique et des professionnels qui l’exercent doit s’obtenir par une négociation avec les professionnels de la santé et les pouvoirs publics.
C’est la raison pour laquelle je vous encourage fortement à poursuivre votre action et votre syndicat me paraît être le mieux habilité à vous représenter et à constituer un interlocuteur privilégié.
Je serai attentive aux dernières avancées que vous pourrez obtenir mais ne peux, pour l’instant, vous promettre quoi que ce soit, n’étant pas compétente pour trancher sur le caractère scientifique ou au moins sur l’efficacité de votre pratique.
Je vous remercie cependant de m’avoir consultée et de m’avoir donné l’occasion de découvrir cette méthode que je ne connaissais pas et qui pourrait répondre à la demande de mieux-être de nos concitoyens.
Avec mes encouragements pour votre démarche,
Bien amicalement,
Elisabeth SAUNIER
Candidate MoDem « Le Centre Pour la France » aux élections législatives sur la 4ème circonscription des Yvelines.


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