lundi 11 juin 2012

RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES

3,44 % SUR LA 4EME CIRCONSCRIPTION !

Avec un tel score, nous n'avons

AUCUNE CONSIGNE DE VOTE

à donner.

Je l'avoue à mon grand regret : nous devons faire profil bas.

Nous avons fait moins que les Verts, moins que les deux maires DVD, moins que le Front National. Message tout à fait inaudible de la part du MoDem : en écartant les deux maires qui ont joué la carte alternative au candidat sortant UMP, le discours politique des écologistes ou de l'extrême droite a été mieux perçu que celui du Mouvement Démocrate.

Car enfin, les électeurs conservateurs et centristes, majoritaires dans la 4ème circonscription, ont été rebutés par le choix de François BAYROU au lendemain des présidentielles.

Pourquoi choisir un parti qui se rallie au PS sans conviction ?

Alors, à tous ceux qui, malgré ce cafouillage théâtral, ont quand même voté pour le MoDem, pour ma candidature et celle de mon suppléant, je dis un

GRAND MERCI.

Un grand merci aux 1547 voix qui se sont portées sur notre candidature. Sachez que je reste centriste dans l'âme malgré ce revers car je crois toujours à la nécessité et au bienfait d'un CENTRE présent sur l'éventail des courants politiques. Un centre qui n'a pas encore la place qui lui revient de droit.

2 commentaires:

  1. Prendre poition n est pas se rallier.. Ne pas prendre position est se mettre de cote et regarder passer les trains..

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  2. La position de François BAYROU a bien sûr ravi tous ceux qui, au MoDem, sont de sensibilité de gauche. C'est loin d'être le cas pour ceux qui sont de sensibilité de droite.

    Comment expliquer à notre électorat conservateur et/ou centriste le positionnement de Bayrou au lendemain du 1er tour des présidentielles ? Ils se sont détournés de lui et ont préféré voter à droite massivement. Le score au national est quand même éloquent !

    Mais plutôt que de parler de sensibilité gauche/droite, qui ne fait que raviver au sein de notre propre parti le clivage gauche/droite que nous ne cessons de dénoncer, pourquoi ne parle-t-on pas de CENTRE ?

    Nous avons des arguments pour cela : notre fondement historique, notre philosophie humaniste, notre discours politique à l'écart du sectarisme et de l'idéologie, notre projet humain et pragmatique.

    C'est ce message que j'essaie de faire passer auprès de nos électeurs. Plutôt que de continuer ce clivage, j'aurais préféré que François BAYROU parle plutôt de nos valeurs et de notre programme. Les Français ont besoin de percevoir le centre par son contenu et non plus par défaut, en opposition aux deux partis majoritaires.

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